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Assainissement Collectif

    > Qu’est-ce que c’est ?

 

Collecte des eaux usées de plusieurs habitations, ensemble dans un réseau de canalisations publiques et acheminées vers un système de traitement également public : la station d’épuration.

C’est le zonage d’assainissement (établi par les communes) qui détermine si votre habitation dépend de l’assainissement collectif ou non collectif.

Pour cette compétence, le syndicat assure la collecte, le transport et le traitement des eaux usées des 23 communes raccordées.

 

 

   > Etape 1 : la collecte

Comme son nom l’indique, cette étape correspond au fait de récupérer les eaux usées de chaque habitation, au niveau de la limite du domaine public et du domaine privé.

Les eaux usées sont dirigées vers un tuyau principal : le collecteur de transport par le biais de branchements particuliers d’eaux usées.

Sur l’ensemble de notre territoire, le réseau comporte environ 18 000 branchements particuliers d’eaux usées. Hors cas particulier, chaque habitation doit être desservie par un branchement particulier d’eaux usées.

 

 

   > Etape 2 : le transport

Une fois collectés, nous acheminons l’ensemble des effluents collectés jusqu’à l’unité de traitement : la station d’épuration. Les 21 communes adhérentes ont transféré la totalité de la compétence assainissement au SICTEUB au 1er janvier 2014. Ce transfert implique la mise à disposition des réseaux d’eaux usées communaux (tracés fins sur le schéma ci-dessous). Le Syndicat assure leur entretien, leur renouvellement, mais n’en est pas propriétaire. En revanche, le SICTEUB est propriétaire de son réseau intercommunal (tracé épais sur le plan ci-dessous). Ce réseau intercommunal relie les 21 communes à la station d’épuration du Syndicat, il est long de 24 km.

 

Le réseau de transport est constitué de canalisations appelées collecteurs (relient les communes à la station du SICTEUB) et d’un ensemble de postes de refoulement quand cela est nécessaire. Ce réseau comprend 300 km de réseaux séparatifs, sauf le centre-ville de Coye-la-Forêt, de deux collecteurs de diamètre 700 et 300 mm et des postes de relevage réparti sur 23 communes. Dans la mesure du possible afin d’avoir un écoulement libre, nous utilisons le transport gravitaire. Cependant selon les différents reliefs topographiques à franchir, il est parfois nécessaire de recourir aux postes de relevage qui permettent de faire remonter les eaux. Nous avons alors un écoulement sous pression aussi appelé écoulement par refoulement.

 

 

A ce jour, seuls les centre-ville de Coye-La-Forêt et Lamorlaye de comporte un réseau unitaire. Des travaux de mise en séparatif des réseaux unitaires du centre-ville de Coye-La-Forêt sont à l’étude.

 

 

   > Etape 3 : le traitement

Une fois les eaux usées de chaque habitation collectée, celles-ci sont transportées vers la station d’épuration du SICTEUB à Asnières-sur-Oise afin d’y être dépolluées avant leur rejet au milieu naturel.

La station d’épuration du SICTEUB reçoit quotidiennement 9 000 mètres cube d’eaux usées en moyenne en provenance des 24 communes raccordées (environ 67 725 habitant). Sa capacité maximale de traitement est de 18 480 mètres cube par jour (x équivalent/habitants).

 

La station d’épuration du SICTEUB peut être divisée en 3 filières : eau, boue et air. Les deux premières s’effectuent en parallèle l’une de l’autre. Puisque les deux éléments (eau et boue) suivent le même cheminement dont l’objectif est d’extraire la pollution et de produire d’un côté une eau assimilable par le milieu naturel, et de l’autre des boues à valeur agronomique.

La filière air est un peu à part elle permet de traiter les mauvaises odeurs et de ce fait de minimiser les nuisances olfactives de la station. En effet, les ouvrages desquels émanent de fortes odeurs sont confinés dans des bâtiments. L’air malodorant est traité, avant de retourner à l’atmosphère.

 

Il est à noter l’intégration paysagère de la station, avec notamment des ouvrages partiellement enterrés et une végétation diversifiée, rendant le site d’implantation de la station agréable visuellement et écologiquement intéressant.

La station d’épuration d’Asnières-sur-Oise est exploitée par une société privée dans le cadre d’un marché public de service regroupant l’exploitation, la maintenance et l’entretien de la station d’épuration d’Asnières-sur-Oise ainsi que des ouvrages de transport et de collecte. L’évacuation, le transport et le compostage des boues font partie de leur mission.

 

 

 

1. Le pré-traitement

Nous y trouvons 3 grands processus : le dégrillage, le dessablage et le déshuilage. Afin d’ôter les déchets volumineux (solides), le sable et les graisses.

 

 

L’eau s’écoule au travers d’une succession de grilles avec des mailles de plus en plus fines. Les premières grilles permettent ainsi une rétention des déchets les plus volumineux (ex : bouteille) et les dernières plus fines retiennent les plus petits éléments (ex : feuille).

Objectif : enlever les pollutions qui ne devraient pas être présentes à l’entrée de la station tels que lingettes, papier toilette, protection hygiénique, etc.

 

 

Les deux étapes se font généralement en même temps, dans le même appareil de forme conique. Les sables sont récupérés au fond du bassin (décantation) et les huiles/graisses à la surface (système de raclage).

 

Objectif : étape essentielle, elle permet de retirer des eaux usées ou modifier dans le cas des graisses ceux qui ne pourra pas être traitées par notre filière biologique.

 

Récupération et réutilisation :

                               Autant les déchets récupérés à la suite de l’étape de dégrillage ne peuvent être réutilisé, autant le sable et les graisses le peuvent.

 

 

2. Le traitement biologique

Microbe contour   Elimination des polluants dissout par l’action de microorganismes, comme les bactéries, qui les dégradent.

 

Deux files de traitement sont utilisées simultanément à Asnières-sur-Oise.
Cette étape, composée d’un bassin d’aération puis d’un clarificateur.

 

 

Un bassin d’aération est divisé en 3 zones permettant de traiter l’azote, le carbone et le phosphore en faisant varier la concentration d’oxygène selon la zone. L’ajout de chlorure ferrique peut parfois être nécessaire afin d’aider à la déphosphatation.

 

Le clarificateur permet ensuite de récupérer les boues au fond par décantation. Très liquides, elles sont envoyées vers le traitement des boues.
En surface, l’eau « propre » est récupérée par surverse.

 

C’est une eau assimilable par le milieu naturel (faune et flore), qui est rejetée dans l’Oise.

 

 

3. Le traitement des boues

Il s’effectue parallèlement aux traitements de l’eau (avec la boue récoltée dans les bassins de décantation et durant la clarification).

Les boues sont traitées par centrifugation. Le but est de retirer le maximum d’eau afin de concentrer la matière. L’apport de polymère lors de cette étape permet de maximiser son efficacité en agglomérant les particules de boue. Stockées dans des bennes, les boues sont ensuite envoyées vers un centre de compostage afin d’être valorisées dans l’agriculture.

 

Informations avec un remplissage uniLa station d’épuration est équipée d’un poste Matières de Vidange. Elle peut recevoir les produits de vidange des fosses septiques des particuliers. Après un dégrillage spécifique au poste, ces effluents sont injectés dans la station, en amont de l’étape de dessablage-déshuilage.

 

 

4. La filière air

 

Cette filière permet de traiter l’air vicié généré dans les locaux du prétraitement et du traitement des boues et de ce fait de minimiser les nuisances olfactives de la station.

L’air circule alors à travers 3 tours de désodorisation et est lavé à contre-courant avec des réactifs chimiques : l’acide sulfurique, la javel et la soude. Chaque réactif chimique élimine une famille de composés odorants (NH3, H2S, Acide Gras Volatile). De l’air dénué d’odeur est finalement rejeté dans l’atmosphère.

En effet, les ouvrages desquels émanent de fortes odeurs sont confinés dans des bâtiments. Lair malodorant est traité avant de retourner à l’atmosphère.

 

 

   > Comment se faire raccorder ?

Deux étapes clef sont à réaliser pour se raccorder au réseau d’assainissement collectif :

 

Votre présence sera requise lors de la visite du technicien (visite gratuite).Avertissement contour

Ce dernier réalisera, sur site, un détail quantitatif des travaux à réaliser pour la création du branchement sous domaine public. Ce document vous permettra de demander des devis aux entreprises de votre choix. Ces travaux seront à votre charge et devront respecter les prescriptions du règlement d’assainissement collectif du SICTEUB.

 

Une fois les travaux programmés, il conviendra de contacter le SICTEUB afin de prévoir des opérations préalables à la réception du branchement (essais de compactage, inspection télévisuelle...).

Une participation au financement de l’assainissement collectif vous sera demandée pour tout raccordement au réseau public d’assainissement (télécharger la délibération).

 

La Participation au financement de l’assainissement collectif (PFAC) est une taxe qui est à payer par le propriétaire de l’immeuble raccordé, au moment du raccordement effectif au réseau de celui-ci. Un technicien viendra contrôler la bonne exécution des travaux ainsi que le respect de la séparation des eaux usées des eaux pluviales. Ce contrôle gratuit se fera en votre présence.

 

Pour aller vers les démarches en lignec'est par ici !